Le brasseur fait le moût mais c'est la fermentation qui fait la bière. On distingue trois types de fermentation.
La fermentation basse appelée Lager nécessite l'ajoût dans le moût de levures dont l'activité est optimale à des températures basses (idéalement 10-15 °C), c'est pour cette raison que cette technique originaire de l'europe centrale est aujourd'hui la plus répandue en brasserie industrielle ; la technologie du siècle dernier a permis le contrôle de la température.
La fermentation haute appelée Ale se fait avec des levures dont l'activité est optimale à des températures hautes (idéalement 18-21 °C). Cette technique est plus courante en brasserie artisanale pour des questions d'équipement mais pas que. Évidemment.
La fermentation mixte combine les deux types de fermentation précédent de manière à tirer le meilleur parti de chacun.
Il s'agit là d'un technique et non d'un type de fermentation à part entière dites. Les bières issues de cette technique sont dites de fermentations mixtes.
La fermentation spontanée n'est pas faite par des levures de brasserie, mais par des organismes divers, souvent qualifiés de "sauvages" (Brettanomyces, Lactobacillus, Pediococcus...). La bière finie présente une acidité marquée. Les styles les plus connus sont les lambics..